St Imier
Ben voilà, la semaine d'avant on avait un RDV là-haut dans le Jura Bernois. Aussi le bruit strident de la sonnerie du réveil résonna à cinq plombes, du mat évidemment. Titine était fringante devant la porte et frétillait d'envie d'aller se promener. On va à St Imier. C'est qu'c'est qu'c'est ça ? Demanderas-tu-t-il au lieu de chercher toi même.
Mais avant d'arriver là-haut, on a tout un chemin à parcourir. Après avoir relié Lausanne, on attaque en direction du canton de Neuchâtel, et les rives de son lac. Les champs de colza égaie le temps qui est lègèrement grisâtre.
Après Neuchâtel, on attaque les gorges sauvages du Seyon
Ca tourne et ça détourne
Les gorges du Seyon sont une vallée encaissée et étroite où coule le Seyon, entre Valangin et le Gor de Vauseyon en ville de Neuchâtel, dans le canton de Neuchâtel. Ces gorges ont moins de 4 km de long, pour environ 100 m de dénivellation. Elles abritent une importante route cantonale et un cheminement pédestre.La voie descendente est sur notre gauche dans un tunnel.
On passe devant le château de Valangin
La seigneurie de Valangin (de "vallis angina" car la ville s'élève dans l'étranglement de la vallée), qui jusqu'au xe siècle se partageait entre le comté de Vaud et celui de Bargen, s'étendait sur le Val-de-Ruz pour la partie la plus importante, le vallon de La Sagne et la vallée de La Chaux-de-Fonds. À partir de 1408, avec Guillaume III d'Aarberg-Valangin, un traité était conclu par Conrad IV de Furstemberg, alors comte de Neuchâtel, concernant la frontière entre les deux seigneuries, celle-ci serait marquée par la crête de Chaumont et par une ligne tirée de Montmollin aux portes du Locle. Au xie siècle et xiie siècle cette seigneurie comptait moins de mille habitants répartit dans six paroisses : Saint-Martin, Dombresson, Engollon, Fontaines, Coffrane et Fenin.
Ca y est on arrive à la Chaux-de-Fonds, métropole horlogère
Descente de la rue de l'Hôtel-de-Ville connue sous le nom de la Plume, c'est là qu'y la plus grande concentration de bistrots et de poivrots
Place de l'Hôtel-de-Ville et le Monument de la République
République fondée le 1er Mars 1848, je t'ai déjà raconté maintes fois cette histoire
Brrrr ! Pas chaud.
Montée du Chemin Blanc par un temps à pas mettre Titine dehors
On a habité cette petite maison pendant bien des années
Arrivée devant le Temple de St Imier
St Imier, siège social de la manufacture d'horlogerie Longines
La première mention de Saint-Imier remonte à 884, sur une charte de l'Empereur Charles-Le-Gros qui confirme à l'abbaye de Moutier-Grandval certaines donations dont la cella Sancti Hymeri. La cité fut fondée par l'ermite Imier, originaire de Lugnez (Ajoie) et probablement mort vers 610, qui y fit édifier un oratoire dédié à saint Martin de Tours. L'oratoire a dû faire place à une chapelle en l'an 992, puis à une église en 1146. En 1228, le cartulaire de l'Evêché de Lausanne, dont dépendait la paroisse de Saint-Imier, mentionne deux églises à Saint-Imier : l'église paroissiale de Saint-Martin et la collégiale, imposant édifice considéré comme église de pèlerinage jusqu'à la Réforme. La nef de l'église Saint-Martin fut détruite en 1828. Par contre, l'ancien clocher appelé aussi Tour Saint-Martin de la reine Berthe ou tout simplement Vieille Tour, n'a pas été démoli et fut restauré pour la dernière fois de 1969 à 1971. Durant le xixe siècle, le village prend sa forme actuelle. De nombreux bâtiments datent de cette époque.
Tour Saint-Martin : au-dessous de la route cantonale, vestige d'une église paroissiale qui remonte au haut Moyen Âge (fouilles archéologiques en 1986). C'est le plus ancien édifice de Saint-Imier. Sa partie supérieure porte une horloge à laquelle il est fait allusion pour la première fois au xviie siècle. Le sanctuaire, utilisé comme baptistère après la Réforme, a subi plusieurs transformations, accueillant les troupes françaises du généralOudinot en 1806, puis servant de salpêtrière aux soldats de Napoléon Ier. Il a été démoli au xixe siècle pour permettre la construction des dépendances de l'Hôtel de ville, puis d'une minoterie. La Vielle Tour, qui appartient à la paroisse réformée, a été restaurée en 1971.
Des travaux dans toute la localité qui nous ont fait perdre pas mal de temps
Affaire faite, on s'en va au Val de Ruz en passant par les Pontins, de la neige. Fief de Didier Cuche skieur émerite en descente
Fontainemelon et Cernier au Val de Ruz
Tiens la p'tite soeur de Titine
Non c'est pas un sale temps, mais le pare-brise qui est dégueu
Arrivée chez nos amis JanDa et Malou pour la soupe de midi
Au centre de Neuchâtel, le collège Latin en pierre d'Hauterive
La rive droite du lac
On bombe sur l'A5
Les montagnes de Haute-Savoie
Au bord du lac Léman
On devine polutôt qu'on voit l'embouchure du Rhône
Sur la hauteur l'Hôtel de Caux
Les Dents du Midi, 3'257 m la plus haute, la Haute Cime
Encore un coup d'oeil
Nous arrivons au Pays des hautes montagnes et du soleil
On a parcouru 345 Km, mais non mon H-IL, c'est 435 Km, je les ai encore dans les bras à tenir le volant. Jonquille.
On se retrouve Dim sur l'Bleu pour les gags du Dim