A Sierre, Le Paradou
Un jour en faisaint une balade, tu remarqueras que je mets qu'un L à balade, à Sierre en mai de cette année ci. Notre oeil fut attiré comme une mouche sur le sucre par une jolie maison du début du XXe s. Jolie, mais grande, très grande.
On s'en approcha, histoire de visualiser la chose de plus près. Toute construite de pierres de taille, elle était fort jolie. Son architecture contemporaine du début de ce XXe s. est très bien équilibré.
Par courriel, j'interpellai très poliment et gentiment le service d'urbanisme de la Ville, qui eut l'amabilité de pas pas me répondre. Mes photos resteraient donc dans l'anonimat d'une belle maison.
Mais voilà, un jour, le magazine hedomadaire d'une grande suface commerciale. Coop pour pas le nommer, fit un pamphlet en l'honneur des cents ans de Corinna Bille. Mais qui est cette Corinna ?
S. Corinna Bille, née le 29 août 1912 à Lausanne et décédée le 24 octobre 1979 à Sierre, est une écrivaine suisse. De son vrai nom Stéphanie, elle adopte le nom Corinna en hommage à Corin, village natal de sa mère. Elle est la sœur de René-Pierre Bille, photographe et cinéaste animalier.
Ah voui, que disait donc le pamphlet de ce Coop Magazine, ben t'énerveuses pas, je vais te le rapporter ci-joint instantanément.
Le Paradou
Un château pour grandir Edmond Bille, Neuchâtelois que son coup de foudre pour le Valais a fait s’installer à Sierre, est en 1905 un peintre connu lorsqu’il fait construire ce petit château baroque dans le quartier de Glarey. Le Paradou sera le paradis de l’enfance de sa fille Stéphanie, dite Fifon – qui prendra pour nom d’écrivain Corinna en hommage au village natal de sa mère d’origine paysanne (Corin, sur la route de Montana). Des artistes comme Charles Ferdinand Ramuz et Rainer Maria Rilke viennent à la maison. La magie du Paradou imprégnera toute la vie de jusque dans les voyages (Afrique, Russie, Liban) qu’elle entreprendra dès 1970.
Voilà, tu en sais autant que moi. Mais tu dois avoir remarquer bien des noms au sujet desquels je t'ai déjà, non pas entretenu, mais servi la soupe.
A Jeudi ici même