Triste fin
Pétard ! Y a que nous qui n'savions qu'ces p'tites boules blanches sur les arbres sont des clématites de haies.
Merci à toutes nos lecteuses grandes connaisseuses en la matière. Une fois en fleur ça donne ceci
La clématite des haies (Clematis vitalba L. ) ou herbe aux gueux est un arbuste de la famille des Renonculacées. Son nom signifie vigne blanche.
Bon passons à l'article du jour
Tu t'souviens-t-il qu'on avait passé commande pour l'agrandissement de notre chez nous à un gaillard dont le patronyme rime avec flémard, ignare, connard et soiffard ? Bref un bras cassé de première.
Tout d'abord à la date de l'emménagement rien n'était prêt, on a dû entasser les cartons et les meubles n'importe comment.
Des meubles ont dû rester dehors.
Le plancher de la terrasse n'était pas posé, l'escalier d'accès pas construit.
Il n'y avait pas de porte et tout était que bordel
Et quand la déménageuse arrivait, il partait en ville chercher un rouleau de Novillon pour le revêtement du sol qu'il devait encore poser avant d'entrer les meubles dans le réduit.
On habite depuis une semaine, et il se met à faire l'étanchéité de la toiture, passe encore si elle était bien faite.
Plus, le toit coulait comme vache qui pisse. D'autres malfaçons sont apparues quelques jours avant la remise des travaux. Et la terminaison, enfin si l'on peut appeler ça une terminaison, de ceux-ci avaient quatre mois et demi de retard sur le planning. Bref une catasrophe dans toute sa longueur, largeur et épaisseur. Aussi on confia la défense de nos intérêts à un Bavard diplômé.
Ce dernier fit une requête de preuves à futur auprès du Tribunal de District. C'est à dire qu'un expert-judiciaire viendra tout d'abord signifier les défauts de la toiture et d'évaluer le coût de la réfection. Le dit expert, un Architecte, fit un rapport à l'entière responsabilité de l'artisan au bras cassé et aux poils dans les mains.
Par la suite, Maître Bavard demanda au Tribunal de nommer un autre expert pour signifier tous les autres défauts et en évaluer le coût de réfection. Cet expert, un Maître fédéral en la matière conclut à un travail bâclé réalisé avec des matériaux inadéquats.
Fou de rage, le défenseur de c'bricoleur à la noix demanda au tribumal une contre-expertise. La conclusion, c'est qu'ils s'en ramassent à nouveau plein la gueule, pour la troisième fois. La messe est dite.
On a fait des travaux de réparation, tout d'abord la toiture, c'est nettement mieux si elle est étanche.
D'abord la toiture est refaite entièrement par des professionnels
Puis les façades, par nos soins avec notre Potesse Noëlle
Les escaliers, là c'est M-J qui lâche ses mailles
Le kikajon à nouveau avec Noëlle
Bref on a réinvesti CHF 20'000.00 et il en restera encore cinq à dix mille pour ces prochaines années.
En fin d'année, il y a eu la conclusion du Tribunal cantonal. La Première chambre a conclut qu'au vu de la totale insolvabilité du brancaillon, il serait bon de dire pour clore, que les parties n'aient plus de prétentions l'une envers l'autre.
Oui, parc'qu'l'gaillard d'mes deux voulait encore du fric, environ CHF 10'000.00. Et les frais de la cause seraient mis à sa charge. Il les règlera en totalité avec un acte de défaut de biens.
Evidemment qu'il voulait encore du fric puisqu'il avait déjà été saisi par 19 débiteurs, à hauteur de CHF 45'000.00 et que 27 actes de défauts de biens ont été délivrés pour un montant de CHF 122'843.85.
Donc les picaillons qu'on pensait engranger pour payer les réfections, ben on peut s'les carrer bien profond.
En compensation, tout notre voisinage a été informé, et aucun de ceux-ci ne lui a confié des travaux.
Bon on continue piano. Voilà quatre ans qu'on y est.
Premier repas une semaine avant l'emménagement définitif
Prochain article les Gags du Dim sur le Bleu