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M-J & H-IL
24 août 2010

Puy du Fou # 6 et dernier

Rectificatif important : C'est pas Seb tout seul qui a organisé cette journée mémorable, lui a acheté les billets et c'est notre Nièce Alex qui a organisé la visite. Voaula ça se devait d'être dit. Pis Tonton H-IL écoute quand on t'cause !

La fin de la journée s'approche, le soleil réduit son intensité lumineuse. On traverse le Bourg 1900. J'ai fait quelques photos que j'ai dû bazarder illico, pour cause de lumière défaillante. Pas qu'tu restes sur la fin d'ta faim, mon Blogpote Jacky m'en prête aimablement.

Bourg 33

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Comme chez Mère-Grand

Bourg 01

Présentée au salon de 1928 sous le nom de AC4, la production commencera en 1929. Son moteur est 4 cylindres en ligne 1628 cm3 (72x100). 30 chevaux à 3000 tr/mn (9cv administratif). Vitesses 90 Kms/h. Charge utile de 500 kg à 1000 Kg. En octobre 1929 le modèle sera appelé plus simplement C4.

Bourg 04

La RY3 Monasix  du 03 février 1931 au 10 octobre 1932 est une évolution de la RY2 (production 10 sept 1929 au 18 mars 1931). Le modèle RY3 évolue peu jusqu'au début 1931,  le capot moteur reçoit des ouïes latérales de refroidissement.  Il reçoit un moteur plus puissant. Moteur Type 354 33 Cv 3000T/mn 6 cylindres en ligne 1476 cm3 (58 x 93mm). Vitesse 90km/h. Vitesse de régime 1.800 tours/minute.
Le modèle présenté est construit avec un châssis portant plus lourd KZ4 -  KZ5 (1929-1931) reconnaissable à ses 6 écrous de roue fut produite avec une motorisation de 2,1 L de 35 Cv  (10 Cv administratif) et une conduite à droite pour une vitesse maximum de 75 Km/h

Bourg 07

Bourg 16

Puy, non Puis on se dirige vers nos carrosses où le casse-croûte du soir et resté dans la glacière. Après avoir bâfré, H-IL s'isole du groupe, non point pour mictionner contre un sapin, d'ailleurs y a pas d'sapin. Il sort son grelot à bretelles de sa poche. Allô ! Salut Jacky, ch'suis sous l'panneau qui dit blablabla. Voui ch'te vois j'arrive. Enfin je croise mon Blogpote, mais qui est-il ? Ben un gars sympatoche qui dit poliment bonjour tous les jours. Ici ses liens  http://keystory.canalblog.com/ http://puystory.canalblog.com/

Sympa, il nous donnent les consignes pour le spectacle nocturne. A la fin du spectacle, vous ne bougez pas de vos places, je viens personnellement moi-même vous chercher ! Ben vouala qui est dit et bien dit.

On se dirige vers les gradins qui recevront nos postérieurs pendant trois solides heures. Jacky nous avait prévenus, prenez des habits chauds pour le soir.

Gentiment, très gentiment la nuit tombe. Mais où ? Les gradins se remplissent.

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Environ quatorze mille spectateurs, et soudain une annonce au haut-parleur. On lève tous le nez au ciel, et une visite inattendue...

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Et devant nous la scène qui attend mille trois cents acteurs, des décors fabuleux, des chevaux au galop, des décors, un étang gigantesque. Un coup d'œil avant la nuit.

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Tout d'abord, il te faut te laisser pousser des yeux sur plus d'la moitié du visage, que si non tu vas en louper comme on en a sûrement loupé. Interdit de faire des photos et déjà ça ne sert à rien ce sera tout noir. Il est presque vingt-trois heurs et le spectacle commence. Jacky himself n'a pas d'image et c'est dommage.

On nous retrace les guerres des Ventre-à-Choux. Une des histoires :

Louis-Marie de Salgues, marquis de Lescure, né à Versailles le 13 octobre 1766, mort à La Pellerine, (Mayenne), le 4 novembre 1793.
Lorsque le triomphe de la Révolution fut décidé, il alla organiser la première insurrection vendéenne.
Dès le début du soulèvement de la VENDEE et à la demande de ses paysans, il se met à la tête de l'insurrection.
Dès les premiers jours il étonna les Vendéens par son intrépidité, en se précipitant le premier, et seul, sur un pont barricadé et gardé par les troupes républicaines devant Thouars 25 mai 1993).
A Fontenay (16 mai 1793), il entra aussi dans la ville sans que personne n’osât d'abord le suivre, tant il était pressé d'aller délivrer des prisonniers vendéens qui y étaient enfermés.
A Saumur dont il s'empare, il fut blessé ; enfin, en toute affaire ; nul ne fut plus empressé et plus dévoué que lui.
Au combat de Torfou, qui fut le dernier succès des Vendéens sur la rive gauche de la Loire, et où leurs efforts héroïques parvinrent à repousser pour quelques jours les troupes aguerries du général Kléber, on vit M. de Lescure mettre pied à terre et crier aux paysans découragés :
«Y a-t-il quatre cents hommes assez braves pour venir périr avec moi?
- Oui, Monsieur le marquis !»
répondirent les gens de la paroisse des Echaubrognes ; et, à leur tête, il se maintint pendant deux heures. Après l'attaque infructueuse de Nantes (29 juin 1793) qui marque un tournant dans la guerre de Vendée, il s'installe à Bussières où il tente en vain de rassembler les troupes dispersées de l'Armée catholique et royale. Chassé de son quartier général par le général François-Joseph Westermann, il prend sa revanche à Tiffauges. Blessé grièvement, atteint d'une balle à la tête, au combat de La Tremblaye, il est porté agonisant par ses hommes, tout au long de la retraite de l'armée vendéenne après le désastre de la bataille de Cholet (la Virée de Galerne), emmenant avec elle une population éploree et fugitive.  M. de Lescure, dont la blessure laissait quelque espérance, aida encore de ses conseils et de sa constance ses compagnons. Il contribua à faire nommer M. de la Rochejaquelein chef de l'armée. Après le passage de la Loire, il suivit la marche pénible des Vendéens à travers l'Anjou et la Bretagne. Les soins touchants de sa femme, les hommages de l'armée, ne pouvaient empêcher l'effet de tant de douleurs accablantes qui venaient à chaque instant envenimer sa blessure. Celui qu'on appelait le "Saint du Poitou" mourut le 4 novembre 1793 dans la voiture dans laquelle on le transportait, au lieu-dit Les Besnardières près de La Pellerine sur la route entre Ernée et Fougères, après un long et douloureux calvaire. Son beau-père, le général de Donissan, le fit enterrer dans un lieu qui est resté inconnu. Ce fut sans doute afin d'épargner à son cadavre les outrages dont celui de Bonchamps avait été l'objet. Sa veuve, qui l'avait suivi dans la Vendée, acquit plus tard une grande célébrité, sous le nom de Madame de La Rochejacquelein.

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Pas un temps mort, les tableaux s'enchaînent les uns derrière les autres. Les acteurs disparaissent à la faveur d'un changement de lumière. C'est grand, même Grand, c'est prenant, les yeux sont éblouis par tous les jeux de couleurs, tous les jets d'eau. Bref en un mot comme en mille, MERVEILLEUX. Le tableau final est délirant de feux d'artifice, de jets d'eau de couleur et des danseurs.


 

 

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Ensuite, Jacky, comme promis vient nous chercher à nos places. Il nous entraîne dans les coulisses, nous explique les quatorze mètres de profond de l'étang, les kilomètres de câbles qui y sont placés. Les vérins qui soulèvent des maisons ou d'autres décors. Étonnant aussi les  vingt-deux pompiers-plongeurs de garde pour palier à tout accident ou noyade. Il nous explique également le risque de noyade des chevaux qui n'ont pas la capacité d'obturer à temps leur sphincter anal. Tiens j'y crois pas alors je cherche :

D'après le fameux rapport d'un de nos collaborateurs proctologues équidés, les chevaux n'ont pas les capacités d'obturer à temps leur sphincter* anal lors d'une chute impromptue dans l'eau, cela n'est possible que lorsque ceux-ci sont prévenus de la chute et ont le temps de s'y préparer.

En effet une béance anale propre aux équidés leur serait fatale en milieu aqueux. Béance provoquée par :

- une abolition de réflexe recto anal contracteur
- ou par une diminution et une fatigue de la contraction volontaire commandée
- ou par un absence totale de contraction de la musculature striée.
Ici

On continue notre balade nocturne dans les coulisses, les p'tits-neveux posent moultes questions aux quelles Jacky répond aimablement. Il sait tout, il connait tout. Vingt-cinq ans de bénévolat. Un sacerdoce ! Très souvent les Puyfolais finissent la nuit dans les bars qui leur sont réservés. Car s'ils donnent beaucoup, il reçoivent en retour.

Quelques centimètres sous la surface de l'étang, un chemin de béton a été construit. Il permet de donner l'illusion que les danseurs flottent sur l'eau. Les chevaux y cheminent également. Jacky nous raconte comment on berne le spectateur. Un cheval caparaçonner de noir, montée d'une cavalière tout de noir vêtue s'avance sur le petit chemin sous-lacustre. Ils sont invisibles pour le spectateur. A mi-parcours demi-tour l'équipage est revêtu de blanc est perceptible miraculeusement.

Merci Jacky ce fût un instant magnifique et une belle conclusion pour ce spectacle hors du commun. Vives félicitations à Toi et tes Amis Puyfolais.

Et sur le coup de deux du mat, Monique, alias Madame Jacky, nous apporte une magnifique brioche vendéenne qui sent boooooon et qui est boooonne. Moment sympa, merci à vous deux les amis.

Mon Blogpote Jacky me prie d'insérer ceci :

Vous venez au PUY du Fou (jour cinéscènie) faites le savoir à H-IL qui me transmettra, une surprise vous y attend.

Prochain article ici jeudi 26 la suite des vacs, on change de lieu

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Commentaires
L
Beau spectacle mais dis donc le clou du spectacle était dans les airs ! Superbe cette apparition !
J
Ce petit bourg à l'air vraiment superbe quand au spectacle n'en parlons même pas. Merci de nous faire partager tes visites. Bizzzzzzzzzzzzzz
M
elles sont bien conservées ces camionnettes et la voiture de pompier est bien belle ..<br /> <br /> de gros bisous pur vous deux et douce nuit ... suis en train de faire des conserves ..encoreeeeeeeee
D
alors là , j'essaierai de ne pa soublier de te phoner pour te dire quand j'irai<br /> j'ai aimé cette super photo de croupes de chevaux.<br /> et ce feu d'artifice magnifique, vraiment un spectacle époustouflant et en plus tu as fais une sympa rencontre !!!! allez au coeur du spectacle le rêve de tout à chacun<br /> et tous ces bénévoles et tout et tout GENIAL.<br /> bon j'avoue ton article est super bien tourné chapeau bas l'artiste, gros bisous ** dgidgi
M
Ah vous avez aussi vu le spectacle du soir. Nous aussi on avait vu le dernier de la saison, on a "mourru" de froid mdr même avec des habits chauds, couvertures etc. on a regardé la moitié du spectacle en grelottant. Mais c'était génial.<br /> Merci pour les explications des coulisses, ça j'aurais bien voulu avoir les explications.<br /> Bonne soirée et bisous
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