Musée régional de l'air à Marcé
Ben le lendemain du quatorze juillet, nos neveux nous emmènent à Marcé visiter le musée régional de l'air. C'est qu'en Anjou, l'Histoire de l'aviation a connu un essor fantastique au début du XXème s.
En 1981, plusieurs passionnés de l'aviation, décident de fonder une association Le Groupement pour la Préservation du Patrimoine Aéronautique (GPPA) afin de sauvegarder et de préserver le patrimoine historique aéronautique régional et français.
La lutte pour la préservation de ce patrimoine prestigieux, leur vaut rapidement d'être reconnu par les autorités aéronautiques françaises notamment la Direction générale de l'Aviation civile et le Musée de l'air et de l'espace.
Les collectivités locales et particulièrement la Ville d’Angers s'associent à ce projet ambitieux. Ainsi, sont construits de grands hangars permettant d’exposer les superbes avions de collections. Parmi ces petites merveilles, le Musée des ailes anciennes présente une importante réunion d’avions, de planeurs, de moteurs et d’hélices, faisant du musée aéronautique d'Angers, le second par sa collection française.
Le musée aéronautique présente un historique chronologique de l'épopée aéronautique et des techniques depuis le plus ancien des avions présentés, celui de René Gasnier (propriété de la ville d’Angers) qui a effectué les premiers vols en Anjou en 1908, jusqu'au plus récent datant des années soixante.
A cette époque les avions sont construits en bois revêtus de papier kraft ou de toile.
Une vingtaine de bénévoles reconstruisent les aéronefs, selon leurs compétences, menuiserie, serrurerie, électricité, peinture etc.
Cap'tain Juju
Cap'tain Nono
Col Seb, dit l'P'tit
Pas très jolie mais tout d'même une autonomie de cent Km à cinquante Km/h
Treuil de remorquage pour planeur
Planeur
Autogire
Les autogires furent réalisés dans les années vingt par l'ingénieur espagnol Juan De La Cierva. Ils ont été brièvement utilisés avant la mise au point de l'hélicoptère. Réintroduit dans les années 1950 par Igor Bensen, seul un groupe de passionnés utilisaient ces engins pour le loisir. Quelques conceptions modernes ont permis une grande amélioration des machines actuelles. Les autogires sont sustentés par un rotor dans le plan horizontal, et propulsés par une hélice dans le plan vertical. Le rotor possède des libertés de mouvement pour assurer le fonctionnement de l'appareil. Ces appareils sont réputés très stables à condition que leur fonctionnement reste dans une certaine plage de manœuvre. Depuis quelques années, les autogires sont en plein essor. Cela est dû au faible coût global de la machine et à ses performances.
L'autogire est un aéronef à voilure tournante libre. Inventé en 1923 par l'Espagnol Juan de La Cierva qui l'a nommé autogiro, il est parfois appelé gyrocoptère, par imitation de l'appellation anglaise. L'orthographe assez commune autogyre, bien que rappelant l'étymologie grecque, et latine (gyrare= tourner en rond) n'est pas reconnue par l'Académie française.
Prochain article premier août sur le bleu