Dans les vignes de Salgesch
Ben comme d'hab, on a congé mercredi après-midi. On en profite pour aller faire une balade. Evidemment, on prend la bagnole un bout, pas qu'elle ait l'ennui, la pauvrette toute seule. On avait repéré une grande croix au loin sur une colline, alors on s'dit qu'on pourrait laisser nos mésanges et s'y rendre.
De là-haut, on a une superbe vue sur la vallée. En amont une barrière de sommets enneigés, en face tous les graviers qui n'arriveront jamais en Camargue, parc'qu'y sont esstrait du Rhône. Enfin là c'est le Rotten.
On continue notre promenade sur les chemins de vignes. On est entre sept cents et huit cents mètres d'altitude, et pas un pet de neige. Elle est beaucoup plus haut.
En bas, le village de Salgesch et son église. Environ mille deux cents habitants et autant d'hectares de vignes.
Le long du chemin, on s'arrête devant la gorge de la Raspille. Tu sais cette rivière dont au sujet d'laquelle ch't'ai causé la semaine passée. Un yucca, planté par là par un vigneron.
Le long du chemin, on trouve une petite remise, peut-être aussi étable au vu de la porte du centre. Mais serait-ce une étable pour des otaries ?
On redescend au village. Village dans lequel y a une fontaine avec un drôle de bizut dessus.
Un chevalier de l'Ordre de Malte égaré par ici
Salquenen porte la croix de Malte dans ses armoiries. Au XIIIe siècle, les chevaliers de Saint-Jean de Malte s’installèrent à Salquenen et, dans l’esprit de leur ordre, y fondèrent une auberge pour les pèlerins et voyageurs. Ils restèrent dans ce village pendant environ 400 ans.
Un peu plus on en rencontrait deux ou trois encore vivants