Adios
Donc vendredi vingt-cinq, des adieux émotionnels à Seb le N’veu, le P’tit. On aurait bien joué les prolongations, surtout qu’on a pas d’lait sur l’feu. Mais bon y faut bien rentrer une fois. Là aujourd’hui l’ciel est mi-figue mi-raisin, c’est très provençal. Pis un air aigrelet souffle sur la Drôme provençale. Le mercure zozote à dix-huit degrés. C’est pas lerche, même qu’il est trente broquilles de plus que neuf plombes. On roule, on roule. On passe le Vercors juste avant Grenoble, tout brouillard et quatorze degrés. On inverse la clime et ça chauffe un peu, c’est mieux. Parce qu’sous l’tableaux d’bord les pâturons deviennent bleus. Avant la frontière, on fait une halte pipi-pic-nique, c'est toujours ça à pas déclarer. Et ça repart. On est sous le brouillard du plateau, tout au long du Léman. Arrivés chez nous, ciel bleu et cumulus décoratifs. Et le mieux du meilleur, vingt-six degrés. Enfin on apprend, que la pluie, cette salopté de pluie qui a bousculé, scraffé cinq jours de nos vacances n’a pas eu droit de citée ici. L’aster s’est paré pour nous accueillir. Tu sais qu’t’es beau toi.
La mante religieuse attend son mec.
Les surfinias sont débordants.
Fin des vacances. Lessives. Lessives. Lessives. Et beaux souvenirs.
Le voisin à tondu la pelouse, les voisines ont arrosé les fleurs et les plantes. Merci tout l’monde, on vous arrosera, mais de bons vins.
Dis ma Jonquille c'est quand qu'on repart ?