Rencontre d'une Blogpotesse
Lundi matin, après le p'tit-déj, les choses sérieuses reprennent leurs droits. Les frangines empoignent leurs bâtons de bergères et s'en vont walkinger de manière nordique dans la forêt et les vignes avoisinantes.
Le fond d'l'air est assez frais, il ne fait que huit degrés. Brrrrr ! On s'croirait dans les Alpes. Pendant c'temps là, l'Pieteur démoli une HLM de guêpes maçonnes installée dans la battue d'la fenêtre des gogues.
L'aprême, on s'en va à Callas. Un peu au Nord de Draguignan. Le but, acquérir de l'huile d'olive. Ouais ch'sais tu vas m'dire qu'on en trouve dans n'importe quel supermarket. Mais là n'est pas le but. D'la pure, d'la vierge, pas d'celle qu'y a passé toutes ses nuits dehors et qui couche avec n'importe quelle palette. Donc on s'en va au Moulin. Pas çui du Père Daudet, mais bien çui de Callas, http://www.moulindecallas.com/ . On inquisitionne la boutique, on pose des questions au huilier. On graille partout et surtout on fait pas mal de clickclack.
Le moulin vu, on s'en va au bled. Parquer la bagnole relève de l'exploit. Mais on. Grimpette jusqu'à l'église qui domine la ville. Tiens beaucoup d'appartements à vendre ou à louer.
Ch'te dis ça comme ça, si des fois tu cherches à t'loger. Mais c'est franchement loin de tout. On s'paie un pot, histoire d's'mouiller la meule. De là l’Pieteur nous emmène dans la forêt. Tiens comme le père du P'tit Poucet. Meuh nan ! On va à Bargemon. Bargemon, impossible de s'arrêter. Pas d’place pour parquer Titine. Retour par Draguignan et ça fait un sacré tour, ce qui n'arrange pas l'prix du litre d'huile.
Mardi matin, H-IL accompagne les Nanas au marché de Garéoult. Rien de transcendantal. Toujours des légumes et fruits, du fromage des Pyrénées, des poulets à la broche, des pates à dames, et encore plein d'autres choses. Depuis bientôt trente balais qu'on y vient, on reconnait des crampets et leurs articles. Nonante broquilles de bagnaudage entre les stands.
L'aprême, là c'est autre chose. On s'en va visiter notre Blogpotesse, Mâme du Var. Françoise de son préblaze, http://umeamarie.canalblog.com/. On trouve une p’tite Dame sans beaucoup d’couleur, amoindrie par sa salopté. La pôv est encore naze après son hospitalisation. Huit ou neuf jours auparavant, elle faisait du relaxe sur la table d'OP. On lui dit juste un bonjour et on lui apporte des médicaments bien de chez nous. Enfin son Paul rentre des courses de bricolage. De plus en plus Françoise glisse sur son canapé, la fatigue la gagne et on se barre avec des vœux de prompt rétablissement. Contents de l'avoir vue. On était inquiets pour sa santé. Dommage que la visite n'eut pu durer plus longtemps. Mais comme on reviendra vers la frangine et l'beauf, on aura l'occasion de la revoir. Gros bisous et prompte remise en forme Françoise du V.
Elle c'est Umea
En fin d'aprême, M-J s'en va cueillir des baies de genévrier. Ne pas confondre avec la cade. Le genévrier cade (Juniperus oxycedrus), ou cade, ou encore oxycèdre, est un petit arbre ou un arbrisseau fréquent en région côtière méditerranéenne (du Maroc à l'Iran), où il est l'une des plantes caractéristiques des garrigues et des maquis. Les cônes, comestibles frais, sont bruns à orange. On distingue couramment deux sous-espèces :
- subsp. oxycedrus, à port érigé, à feuilles très étroites, à fruits petits ;
- subsp. macrocarpa, plus buissonnant et à gros fruits. Ça aromatisera les civets de chevreuil à la rentré.
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