On y va !
Bon avant d'partir, j'vais t'répéter une fois encore qu'y a pas d'H-IL la semaine ou le Dimanche.
Pour être au top, y a l'abonnement à la niouze lettre. Mais ch'te répépécapépitule tout ça.
Les voyages d'H-IL à cette adresse http://hillerhodan.canalblog.com/ revient sur les voyages que nous avons fait en camping car, caravane, ou même voiture, train et avion.
M-J & H-IL à cette adresse http://mjethil.canalblog.com/, ça c'est nos p'tits trucs au jour le jour, ou presque. Le jardin etc.
Il y a encore un blog d'H-IL, content ou pas content, mais comptant ici http://contentpasconten.canalblog.com/ Là, les âneries des journaleux à la con ou les turpitudes de la vie.
Et encore un, et pas le moindre, mais pas très actif. Eh oui, Jonquille et ses mailles ici http://jonquillefleur.canalblog.com/ ou elle parle de ses ouvrages, voire de ses menus.
Bon, ceci répépécapépitulé, on peut passer au récit des vacances de septembre 2009. Vacances pendant lesquelles on a dévirtualisé des blogpotesses et des blogpoteurs. T'es prêt, attache ta ceinture, on desserre le frein à main.
Tout d'abord un vibrant, nan pas sextoy, merci à Mâme Kiki, qui signe Crapinette, pour vous avoir donné quelques nouvelles en notre absence. Faut dire qu'la tâche était rude étant donné qu'on se trouvait dans un trou noir, et non pas l'trou du c.. du monde, comme elle vous l'a fait présentir. Mais on lui pardonne cet écart de langage :-)
Départ prévu le Jeudi trois septembre à zéro cinq cents.
Réveil d'H-IL neuf quarts d'heure après minuit, M-J à quatre plombes.
Départ réel le même jour mais avec cinq minutes de retard. Ça commence bien !
On fait un pit stop chez l'pote Bruno, pour lui laisser un p'tit mot derrière sa porte on ne le verra plus avant l'printemps prochain. Y passe ses hivers en Asie du Sud-Est.
On arrive sur la grande route et M-J en regardant le thermomètre digital du garageu d'à côté, déclare qui fait dix-sept degrés. H-IL contrôle et ne voit rien. Merdoum ! Pas mis mes yeux, bordel ! Demi-tour. Les lunettes dorment encore sur la tablette du pieu. On chausse et départ hyper réel à et quart.
Grrrr ! Ça commence vraiment bien. Une pluie merdouille sur la route et y fait tout nuit. M-J fouette les deux cent douze bourrins de l'attelage et deux plombes plus tard on a Genève dans l'dos.
Un arrêt, dégourdissage et sandwouichage un bon bout plus loin qu'la douane.
Tiens à la douane on a vu ni manuel ni intellectuel. Mais si, tu sais... l'manuel c'est çui qui t'fait passer d'un bout doigt, tandis qu'l'intellectuel d'un bout d'nez au-d'ssus d'son canard.
Heureusement car la charge est lourde, c'est qu'on va voir des Blogpotes et Blogpotesses, pis d'la famille.
On roule, on roule, c'est chiant, c'est monotone. Mais exploit, Ginette reste dans la boîte à gants. Quoi tu t'rappelles pas d'Ginette ? La Gourde qui Parle au Sol. Pffff ! Mais si l'GPS ! Alors tu vois quand tu veux. Ah si Dgidgi je sais que Toi tu t'en rappelais.
Midi. On est trente minutes trop vite au point de RDV.
• Driiiiing !
• On est là.
• Ouais mais moi ch'sors à la demi.
• Ben on va faire l'plein, parce qu'après plus d'six cents bornes on est secos.
• OK à toute.
Donc on, mais où ? On tourne, on tourne, l'aiguille baisse de plus en plus. Ça fout les boules, que des zones industrielles et pas de pompes à essence qui pompent aussi l'fric. Gare TGV, que pouic. Tiens Un Carrefour ! Ouais mais par où qu'on y va ? Il est dans l'autre carrefour. On tourne, on cherche et enfin le divin tuyau est dans l'trou et l'bon. GlouGlouGlouGlouGlouGlou ! CB, aïe !
• Redriiing !
• Ouais ?
• Ca y est on vient, on a enfin trouvé on est sur l'chemin du retour.
• Z'êtes où ?
• A Vitrolles.
• Oh pétard z'êtes loin.
La pôv' Rainette http://monavis.canalblog.com/ attend depuis trente cinq broquilles sous l'soleil.
Là ! C'est sa caisse là ! Elle avait dit une Pigeot-Simca brune décapotée. Pouëte ! Pouëte ! Pouëte ! Un signe de la main et on lui tète le pot.
Parking, embrassades comme si on s'était pas vus d'puis mille ans. Et pourtant on n's'est jamais vus.
Blablas et reblablas. Apéro, et sais-tu c'qu'elle nous offre à l'apéro ? Ben ouais un Gewürst, une Alsacienne, quoi d'autre hein ? Ouais tu m'diras en Provence c'est plutôt l'Pastaga. Ben non un Gewürst, et même Traminer pour faire plus vrai.
Sur l'coup d'quinze plombes, elle nous bricole un p'tit dîner. Ch't'ai d'jà dis, nous on déjeune on dîne et on soupe. Capito ? Ou ch’t’en r’passe une couche ?
On passe l'aprême sur sa terrasse très végétalisée, même cactusisée.
En face de la Très Sainte-Victoire.
On discute, Blablablabla. Le temps passe, le soleil se couche et elle nous emmène manger dans un p'tit resto super sympatoche.
Rien de transcendantal, buffet froid et chaud, mais très bon et des pizz. Juste dans l'jardin du resto une p'tite piscine privative. Deux trois clients passent à la baille de bon ou malgré.
Avec son cabriolet elle nous ramène à casa et là, on joue les hommes morts.
Lendemain vendredi, p'tit déj avec tu sais quoi ? Nan tu la donnes ta langue ? Un Kougelhof. Et un vrai qu'elle a tricoté elle-même avec ses p'tites mains et son four électrique. Dans une cuisine par trente degrés et le four qui dégage, tout l'aprême du mercredi.
Mais après ce p'tit festin, Rainette doit aller gagner sa croûte, et la nôtre, elle est de loin pas à l'âge de la retraite. M-J et H-IL en profitent pour détendre la muscu en ne rien foutant, c'est si bon. Ah si, on garde les chats, et c'est pas ça qui nous fatigue, parc'qu’après nous avoir r'nouché, on les voit plus.
Le jour "Un" des vacances commence.
L'aprême, Rainette nous emmène à Aix, belle ville des Bouches du Rhône. Eh voui dans l'treize, y a pas qu'Marseille et l'OM, y a aussi des belles choses. Parcage souterrain du carrosse près de la Fontaine de la Rotonde.
Partout du monde, des voitures. On s'engage dans les p'tites rues
proches du Cours Mirabeau, auquel on a fait l’coucou d’la Papo, http://papotinette.canalblog.com/.
Du monde partout, des boutiques. Puis Rainette tient absolument à nous faire visiter son magasin fétiche, "Au Chat Rêveur". Faut dire qu'notre hôtesse, même si elle a du chien, est chatophile pour pas dire gaga des chats.
On prend une conso, même un très grrrrrrrrrrrrrrrrand coque t'ail, à l'ombre des platanes sur la Place Richelme.
Partout d'imposants bâtiments de pierre de calcaire jaune dite Castillon du Gard. Enfin p'têtre.
Enfin, vers vingt et une heure, son Jules ou plutôt son Jacques, rentre de son job rémunérateur à la capitale. Salut salut, moi c'est H-IL, toi c'est Jacques, enchanté. Et par un magnifique clair de lune sur la terre,
et non l'inverse, on mange un cake aux olives devant cette fameuse Très Sainte-Victoire. Extinction des feux sur fond de blablas.