Convolvulaceae, même assez loin !
Alors là, c'est une drôle de plante. Même qu'celle-là on la plante. L'an passé, M-J planta des p'tites graines, eh oui pourquoi pas ? Et des p'tites pousses poussèrent.
Peut-être plantées un peu tard dans la saison, outre des feuilles, il n'y eut aucune floraison. Mais que plantait-t-elle me demanderas-tu-t-il ? Des ipomées.
Des quoi ? Si ipomées. Petite plante qui ressemble à du liseron. Même manière envahissante de grimper en vitesse et au mois d'août des petites fleurs en forme d'entonnoirs colorés.
Blessé d'en son amour vert, M-J récidiva l'année suivante, et réciproquement celle-ci. La verdure grandit, grandit et fit le bonheur des p'tits criquets verts, qui s'en donnèrent à dent joie. Ben ouais on mange pas avec le cœur.
Plante à moitié dévorée
Enfin un petite fleur le quatre août
Gros plan sur la fleur
La fleur mourut au soir. Pis deux jours plus tard, trois nouvelles fleurs fleurirent et un bouton boutonna. Donc cette fois c'est parti.
Enfin un p'tit peu de blabla techniquobotanique
Les ipomées forment le genre Ipomoea d'environ 500 espèces de plantes volubiles, d'arbustes ou d'arbre de la famille des Convolvulaceae. Certaines études (D. Austin, 1997) en recensent entre 600 et 700 dont plus de la moitié sont originaires d'Amérique du Nord ou du Sud.
Les graines de certaines espèces, appelées aussi morning glory, sont employées par les chamans pour des rites divinatoires sous les noms de ololiuqui (olioliuqui) ou de tlitliltzin.
Albert Hofmann fut le premier à annoncer que ces graines contenaient un dérivé d'acide lysergique, ce qui fut confirmé par la suite grâce à des études chimiques. Le principal composant psychoactif est l'ergine ou acide d-lysergique amide, mais on trouve de nombreux autres principes actifs comme l'isoergine (acide d-isolysergique).